Comment devient-on un artisan de la cosmétique naturelle?

Quelles huiles trouve-t-on en France ?

Il y a des tas d’huile très intéressantes pour la cosmétique et pas seulement l’huile de tournesol, l’huile d’olive ou l’huile d’amande douce qui sont trois huiles presque incontournables que l’on trouve en France. Voici une petite liste (non exhaustive !) L’huile de noisette : Cette huile a un toucher sec c’est-à-dire qu’elle ne laisse pas de trace grasse lorsqu’on l’utilise. Elle est très bien pour les massages et est peu comédogènes (c’est-à-dire qu’elle ne provoque pas d’obstruction des pores de la peau) mais elle se dégrade rapidement par oxydation. L’huile de noix : toucher sec, un peu comme l’huile de noisette mais...

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Les ingrédients en provenance de l’autre bout du monde

Il y a quelques expressions à la mode comme « circuit court », « approvisionnement local »… Et pourtant je n’ai jamais vu autant d’ingrédients en provenance d’Inde, de Chine, du Mexique, d’Afrique ou d’ailleurs. A l’heure où l’on tente (du moins certains) de réduire notre empreinte carbone, comment peut-on faire venir ces produits d’aussi loin ? Certains fournisseurs nous mentent ou du moins déforment la réalité en annonçant un « Made in France » alors qu’en fait l’ingrédient est seulement reconditionné en France mais produit ailleurs. Les exemples sont innombrables : Beurre de karité (origine Afrique) , Huile de coco (Inde, Philippines), Beurre de cacao (Afrique, Amérique...

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Quels ingrédients j’utilise ?

  J’ai choisi d’utiliser des ingrédients que l’on peut trouver en France, ou du moins en Europe. Il y en a des tas ! Mais ceci explique que vous ne trouverez pas dans mes formules, de beurre de karité, de cacao, d’huile de sésame (origine Chine, Inde…) ou d’huile de Camélia (origine Japon) ou toutes autres merveilles du bout du monde car j’estime que, à l’heure où l’on nous parle d’empreinte carbone, il n’est pas acceptable que l’on fasse venir du bout du monde des produits non indispensables. C’est un vrai choix difficile car j’adore la senteur du monoï, la vanille...

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Pourquoi je n’utilise pas d’eau dans mes formules ?

  Il y a de multiples raisons à cela. D’abord, pour incorporer de l’eau à de l’huile, il faut un émulsifiant, c’est-à-dire une substance chimique qui permet de mélanger les deux corps (qui, sinon, ne peuvent pas se mélanger entre eux). Et je préfère au maximum utiliser des substances dites naturelles, c’est-à-dire qu’on trouve dans la nature sans transformation industrielle. Ensuite, fabriquer une belle émulsion stable et donc obtenir une belle crème, est très difficile et demande d’utiliser des tas de stabilisants, la plupart d’origine chimique ; sans eux votre émulsion risque de se retrouver très vite en deux phases : une...

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Non aux idées reçues sur la cosmétique artisanale : idée reçue n°3

  C’est un peu comme faire ses cosmétiques soi-même, dans sa cuisine. Non ! Il ne faut pas confondre la cosmétique réalisée soi-même, de manière artisanale pour son propre usage, avec la cosmétique artisanale destinée à être commercialisée. Les fabrications doivent être réalisées dans un atelier de fabrication dédié, dans un environnement à l’hygiène irréprochable et en suivant des règles de Bonnes pratiques de Fabrication et de traçabilité identiques  aux règles des industriels.

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